Retour intégrateur – Jean Schober, Croix Rouge
« Pour l’utilisateur, c’est devenu un outil de travail indispensable »
Retour d’expérience de Jean Schober, responsable de l’entreposage, au Comité International de la Croix-Rouge à Genève.
Qu’est-ce qui vous a amené à enclencher une démarche d’utilisation d’exosquelette ?
Lors de visites d’entrepôts à travers le monde, j’ai pu observer des problématiques communes concernant l’ergonomie des postes.
Concrètement, sur l’entrepôt de Genève, on a des collaborateurs avec une moyenne d’âge assez élevée et qui ont des problèmes de dos plus ou moins avérés – qui vont du simple arrêt d’un jour pour douleur lombaire à des arrêts plus longs (quelques semaines) pour triple hernie discale.
Evidemment, on a commencé par une revue de l’ergonomie des postes mais quand les collaborateurs souffrent déjà il reste peu de solutions.
Intégrer des exosquelettes intervient donc dans une démarche globale de santé, liée à une prise de conscience sur l’importance de maintenir l’intégrité physique des collaborateurs. C’est notre rôle de manager de prendre soin d’eux, de les aider à préserver leur capital santé tout au long de leur carrière.
Pourquoi avoir choisi l’exosquelette Japet.W?
Nous avions déjà identifié la problématique de lombalgie dans notre entreprise quand j’ai rencontré l’équipe Japet sur un salon.
J’étais convaincu que l’exosquelette pouvait apporter une assistance lors d’efforts répétés sollicitant le dos, et qu’il pouvait particulièrement aider un collaborateur souffrant de pathologie lombaire.
Dans une démarche d’aide et de maintien en emploi, le background médical, l’implication de médecins spécialisés dans le développement de l’exosquelette et les études réalisées par Japet ont rassuré les divers interlocuteurs dans l’entreprise que ce soit l’utilisateur ciblé, les médecins du travail ou le management.
Nous avons aussi longuement échangé sur l’accompagnement de Japet lors de l’intégration de l’exosquelette, et, une fois encore, la démarche intégrait l’ensemble des acteurs du projet.
Tout était très structurée, c’est sécurisant.
Comment l’exosquelette Japet.W est-il perçu par l’utilisateur ?
Pour l’utilisateur c’est devenu un outil de travail indispensable. Il me l’a confié, à plusieurs reprises, que sans l’exosquelette, il ne serait pas venu travailler à cause d’épisodes douloureux. Le fait de savoir que l’exosquelette l’attend au travail le rassure et le motive.
Il s’est très vite approprié l’équipement qui diminue sensiblement le sentiment de gêne voire de douleur lors de manipulations de charges lourdes ou de mouvements répétitifs.
Quel est votre bilan en tant qu’intégrateur ?
Comme on l’espérait, l’exosquelette soulage les gênes et douleurs lombaires tout en aidant l’opérateur à réaliser certaines tâches délicates.
Enfin, ce que je n’avais pas anticipé, c’est l’impact positif de la démarche sur l’ensemble des collaborateurs. Tous ont été agréablement surpris que l’on cherche à améliorer leur bien-être et préserver leur santé au travail.